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Mythes et réalités

Mythes et réalités sur la violence conjugale

Mythes Réalités
La violence conjugale est un problème d’ordre privé. Personne ne devrait attaquer
«l'intimité» de la famille.

Certains actes de violence sont punissables par la loi, qu’ils se passent à l’intérieur ou à l’extérieur du couple. Le fait de croire que la violence conjugale est privée condamne les victimes à rester sous l’emprise de leur agresseur et rend plus difficile l’intervention des autres; ce qui, par conséquent, perpétue la violence. La violence conjugale est un problème d’ordre social important.
Les actes criminels commis dans un contexte conjugal sont un phénomène rare, sinon on en entendrait parler plus souvent.

En Suisse, chaque année les infractions commises dans un contexte conjugal sont en augmentation.
Mon partenaire me provoque. Il /Elle pousse à la violence.

Personne ne cherche ou ne provoque la violence de l’autre. C’est son comportement et lui seul en est responsable. Personne ne mérite de subir la violence.
Les personnes victimes de violence aiment cela, sinon elles ne resteraient pas.

Les personnes restent auprès de leur conjoint-e pour des raisons variées et complexes. Elles espèrent changer le/la partenaire qu’elles aiment, croient à ses promesses, se sentent coupables de briser le foyer, ont peur des menaces, n’ont pas les ressources sociales ou économiques pour s’en sortir seules.
Aider les personnes violentées ne sert à rien, elles retourneront vers
leur-e conjoint-e.

Le fait de vivre le cycle de la violence à plusieurs reprises rend souvent les personnes violentées ambivalentes, ne sachant plus si elles doivent partir ou rester. Elles partent pour voir si elles peuvent survivre en dehors de ces relations et reviennent pourvoir si ces relations peuvent changer. Ce processus évolutif permet aux victimes de finir par résoudre leur situation et sortir du cycle de violence.
Les personnes exerçant de la violence conjugale sont violentes dans toutes leurs relations.

Les personnes violentes envers leur conjoint-e ne sont pas nécessairement des individus violents dans leurs relations sociales ou au travail. Souvent, les proches ne veulent pas croire qu’elles utilisent de tels comportements ; elles peuvent être charmantes et agréables lorsqu’on les côtoie.
Si l’auteur-e suit une thérapie et règle son problème de violence, tout va rentrer dans l’ordre et l’harmonie va revenir au sein du couple.

La thérapie porte uniquement sur le problème de violence et ce n’est pas une cure miracle. Les conséquences et les blessures occasionnées par la violence conjugale sur la victime ne s’effacent pas par enchantement. Il est important que la victime se donne des moyens pour panser ses plaies au niveau du corps, du cœur et de l’âme.

Concernant les auteurs masculins, l’homme commettant des actes de violence envers sa conjointe a un portrait type. Il est physiquement imposant et parle fort.


L’homme commettant des actes de violence en vers sa conjointe, c’est monsieur Tout-le-Monde. Il peut provenir de tous les milieux, être médecin ou chômeur, peu scolarisé ou très instruit. Il n’y a pas de profil type.
La violence conjugale est une maladie.

La violence n’est pas une maladie. C’est un comportement choisi par une personne qui l’exerce pour dominer et contrôler l’autre. La personne qui exerce de la violence est consciente des gestes qu’elle fait, car elle poursuit un but : tout contrôler et décider.
Le soi-disant auteur-e n’est pas le/la seul-e responsable de sa violence.

Chaque personne est responsable à 100 % de ses comportements violents. Il/elle va cependant chercher à rendre son/sa conjoint-e responsable de sa violence.
Après sa participation à une thérapie, une personne a réglé son problème de violence.

La thérapie est une amorce de changement. Le/la conjoint-e ayant des comportements violents peut changer dans la mesure où il/elle veut réellement changer et où il/elle fournit des efforts soutenus. Pendant de longues années, un travail et un effort personnel reste nécessaire afin de modifier des comportements violents exercé depuis des mois ou des années.